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Les rosés sont des vins de plaisir immédiat, libérés de toute sacralisation.

Portés par la Provence qui a augmenté sa production de 516 % en 10 ans, les vins rosés s’imposent partout comme un vin de plaisir qui peut aussi se transformer en vrai vin de gastronomie.

Ce n’est plus une mode, c’est un phénomène ! En quelques décennies, le rosé a dynamité le traditionnel clivage rouge/blanc. En Europe, Amérique du Nord ou en Asie, il est devenu la couleur coqueluche des millenials, qui en raffolent.

Les plus anciens ont parfois regardé cette couleur hybride entre le rouge et le blanc d’un œil condescendant : « ce n’est pas du vin ! ». Si les premiers n’étaient pas toujours follement intéressants, les producteurs proposent désormais des rosés de mieux en mieux construits. Des vrais vins, assurément !

TROIS MÉTHODES

Le rosé de saignée ou de macération

Comme pour les vins rouges, le moût reste en contact avec la peau des raisins rouges pour que celle-ci apporte sa couleur. Si la macération d’un vin rouge peut durer plusieurs semaines, elle ne s’étend généralement pas au-delà de la journée pour un rosé. Plus elle sera longue et plus le vin sera coloré, structuré et corsé. Dans le cas d’un rosé de saignée, il s’agit de sortir une partie d’une cuve destinée à livrer un vin rouge pour la transformer en rosé (comme à Tavel, Bandol ou à Bordeaux, pour le clairet).»

Le pressurage direct

Cette méthode est identique à celle de l’élaboration des vins blancs. Les raisins rouges sont pressés directement après la vendange, sans macération. Le temps de contact entre le jus et la peau étant très court, le vin rosé obtenu est pâle. Les rosés de Provence sont essentiellement des vins issus de pressurage directs.

L’assemblage

Il s’agit d’ajouter un peu de vin rouge dans une cuve de vin blanc pour la teinter. Globalement, cette méthode est peu utilisée pour la production de vins tranquilles (toutefois majoritaire au Luxembourg) mais très fréquente chez les effervescents.

Ce rosé très pâle aux tonalités pastel, livre un nez délicat aux senteurs de fraises, d’anis, de réglisse et de zestes d’orange. La bouche est fraîche, tonique, marquée par les agrumes et de nobles amers. Soutenu par une belle structure, des notes poivrées et balsamiques permettent de prolonger la dégustation en bouche. Ce vin est parfait dès à présent, mais il peut aussi se garder un ou deux ans.

LA FRANCE, PRINCIPAL PRODUCTEUR MONDIAL DE ROSE

En France, la Provence est la région phare : 80 % des vins y sont rosés, issus en majorité des cépages grenache, cinsault et syrah. La plupart sont issus de pressurage direct, à l’exception des Tavel et des Bandol obtenus par macération. À elle seule, la région produit 5% de la production mondiale.
Sur les bords de la Méditerranée, le Languedoc (13 % de rosés) et surtout le Roussillon (40 %) dont d’autres acteurs du marché.
La deuxième région productrice de rosés en France est le Val de Loire. Vinifiés essentiellement à base de cabernet d’Anjou, de cabernet sauvignon ou de cabernet franc, Ils sont souvent plus sucrés que les rosés de Provence.
À Bordeaux, le clairet tant apprécié des Anglais avait fait la fortune des vignerons et des marchands dès le Moyen-Âge. Produit à base de de merlot, cabernet franc et cabernet-sauvignon, il revient aujourd’hui en force et la région en produit chaque année davantage (plus de 6 %).
Dans le centre et le nord-est de la France (Sancerre, Alsace, Champagne, Bourgogne, Beaujolais…), le rosé est très minoritaire (autour de 5 %) et tiré du pinot noir.

Les rosés sont des vins de plaisir immédiat, libérés de toute sacralisation.
Leur consommation n’est d’ailleurs plus une question de saison. Il est loin le temps où on le buvait uniquement sur les terrasses en été. Aujourd’hui, on en trouve toute l’année dans les commerces comme au restaurant. Pour autant, la diversité et la qualité de la production invitent à les différencier.
Frais et gouleyants, les rosés de pressurage – et particulièrement les rosés de Provence – se prêtent parfaitement au jeu de l’apéritif. Ils seront également parfaits sur les poissons (notamment crus) et les fruits de mer. Servez-les autour de 9/10° C.
Plus puissants et aromatiques, les rosés de macération (Tavel, Bandol, Bordeaux clairet…) peuvent accompagner un barbecue ou une belle assiette de charcuterie. Servez-les autour de 10/12° C.

Texte écrit par Erwant Nonet.

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